Le 14 août 2021, dans les studios du media holding Noyan Tapan s’est tenue la présentation de trois travaux fondamentaux de scientifiques et publicistes arméniens: «Le Centenaire de la signature des Traités de Moscou et de Kars, 1921. Problématique de leur dénonciation», «Culturocide» et «L’Arménie des montagnes».
En ces jours si accablants pour notre peuple, alors que la nation arménienne par le sacrifice de son FONDS GENETIQUE luttait à un contre un avec le terrorisme international, contre la machine génocidaire turque cent cinquantenaire, contre les défis et menaces suspendus au-dessus de l’humanité par la cupidité (“bablomanie”) et la vénalité des hommes politiques, des experts, des scientifiques, des créateurs, des gens du bizness et «l’argent sale», devant l’indifférence du monde civilisé contemporain, nous nous référons une nouvelle fois à une lettre- supplique du passé, sorte d’Appel-Testament-Adresse émanent de notre leader spirituel et personnalité influente de l’histoire arménienne – notre Très Saint Patriarche Khrimyan Hayrik et constatons qu’en réalité rien n’a changé. Simplement d’autres générations se sont succédées!
Seize siècles durant, le peuple arménien a défendu l’avant-poste oriental de la chrétienté; en 1878, alors dans une situation tragique, il a tenté une nouvelle fois d’informer de la catastrophe humanitaire qui s’abattait sur lui et a demandé de l’aide, contrevenant aux désirs du sultan et du gouvernement ottoman.
Des paroles de soutien ont circulé à travers le Vieux Monde. Pourtant les promesses sont restées à l’état de mots. Les banquiers, les usuriers, les personnalités publiques arméniens, ayant lié leur destin et celui de leur peuple aux turcs, ont agi contre lui. N’ayant pu être entendu, Khrimyan Haïrik fut contraint en août 1873 d’abandonner sa charge de Catholicos et de retourner à son évêché de Van. Il avait simplement voulu que le peuple arménien moult fois martyr ne reste pas dans l’ignorance, l’inculture , ce qui convenait aux dirigeants intérieurs et extérieurs.
Le destin des arméniens suit la même trajectoire que dans les manuscrits anciens arméniens: l’exil, les pertes, la recherche d’une Patrie. A chaque livre son destin. Il en est de même pour l’individu.
Il est donc remarquable qu’en cette période sortent de nouveaux travaux fondamentaux dirigés par le nominé au Prix Nobel d’économie et de la Paix 2020 et 2021 – Martik Yourikovitch GASPARYAN – académicien; professeur, docteur ès sciences économiques; Lévon Andréevitch BEKLARYAN – docteur ès sciences physiques et mathématiques, académicien et professeur; Artashès MIKAELYAN – académicien, professeur, docteur ès sciences économiques – :
«Culturocide» 1
«L’Arménie des montagnes» 2
«Le Centenaire de la signature des Traités de Moscou et de Kars, 1921. Problèmatique de leur dénonciation» 3
en arménien, russe, anglais et français, sous la supervision éclairée du Centre scientifique arménien de l’Académie des Sciences Naturelles d’Arménie et du Centre international indépendant d’expertise juridique pour le compte de l’inventaire, l’analyse, la répertorisation, l’audit, l’évaluation qualimétrique et l’expertise juridique des pertes matérielles et non matérielles à la suite du Géocide des arméniensaux fins de réparations et restitutions.
– la contribution précieuse pour l’édition de ces ouvrages du mécène Lévon MARKOS est digne des rêves et des souhaits que Khrimyan Haïrik nourrissait pour le peuple arménien.
Figurent les travaux
– d’illustration de Chmavon CHMAVONYAN, peintre reconnu internationalement, académicien (associé) de l’Académie des sciences naturelles de la Fédération de Russie;
– graphiques d’ Haroutyoun Grigorievitch TCHALIKYAN, lauréat du Concours international de la caricature d’Italie, éminent architecte, sculpteur, satyrique, membre corespondant de l’Académie des sciences naturelles de la Fédération de Russie en design et architecture;
– les merveilleux paysages, la couronne des crêtes montagneuses du Zanguezour et du Vatican arménien – l’Artsakh – sont l’oeuvre d’Anne ZAKARYAN, membre-correspondant de l’Académie des sciences naturelles de la Fédération de Russie en design et architecture.
Le directeur des éditions Edit Print et grand patriote, Mkrtitch KARAPETYAN, a joué un rôle majeur dans l’édition de ces ouvrages si importants pour l’Arménie, l’histoire arménienne et sa gouvernance, pour l’espace indo-européen et le monde chrétien, pour la conservation du patrimoine culturel par temps de paix, de guerre ou de terrorisme.
Cette parution est justifiée et nécessaire non seulement en Arménie mais pour le monde entier dans la mesure où son contenu va permettre une compréhension plus fine des processus en cours dans le monde actuel et un retour de l’Arménie et de son ethnos à sa place de communicateur dans l’espace civilisationnel mondial actuel.
Nous dédions ces trois ouvrages à l’Académie de théologie d’Etchmiadzin (Université de théologie) et par la même occasion informons Votre Sainteté que
– nous et notre estimé et bien-aimé Gourguen Vrejevitch MELIKYAN, grand patriote et académicien, avons planté des noyers en Artsakh, créé des squares près de l’école du village d’Ariavan, au bord de la rivière Aguavno, en l’honneur des symboles de la liberté du Zanguézour, sauveurs de la civilisation eurasienne du début du XXe siècle, le légendaire Sparapet Njdé et Zoravar Andranik Ozanyan (photo jointe)
– nous avons conçu et fait fabriquer un INSIGNE (emblème) «LE DROIT D’EXIGER» de facto et de jure de porter le titre d’Etat Arménie tel qu’il a été confirmé par la Sentence Arbitrale du 28e Président des Etats-Unis d’Amérique Woodrow Wilson. Cet insigne sort des ateliers de l’usine de bijouterie de Erévan dont le directeur est Emile Gourguénovitch GRIGORYAN (photo de l’insigne jointe)
– des initiatives sont en cours pour présenter ces ouvrages au Maténadaran du Saint- Siège et Primat d’ Etchmiadzin, en Arménie, en diaspora. Cela contribuera à une approche analytique plus approfondie des problématiques: les menaces, les défis de notre civilisation contemporaine en temps de paix, le terrorisme, les actions militaires, le processus de renforcement de l’unité spirituelle des peuples de la planète, à destination des scientifiques, du monde du savoir, des cercles académiques, des étudiants, indépendamment de la nationalité, la race, la religion et autres spécificités et permettra de renouer le Communicateur, artificiellement évincé, aux peuples autochtones.
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Traduit en français par Béatrice Nazarian
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VIDEO – ARM