Déclaration et Appel
du Centre International juridique et scientifique indépendant d’Expertise et d’Evaluation pour les réparations et restitutions, suite à la Résolution adoptée par la Chambre des Représentants du Congrès américain reconnaissant et condamnant le Génocide des Arméniens perpétré dans l’Empire ottoman de 1915 à 1923.
à l’intention des initiateurs, membres et président (Speaker) de la Chambre des Représentants du Congrès américain, suite à l’adoption de la Résolution 296 405-11 reconnaissant et condamnant le Génocide des arméniens de l’Empire ottoman le jour-même où, en 1923, Atatürk a proclamé la Turquie républicaine;
à l’intention des descendants des victimes du Génocide des arméniens, grecs, assyriens, chaldéens, syriens, araméens, maronites, yezidis et autres peuples autochtones du Grand Proche-Orient – du Plateau Arménien y inclus la Cilicie, le Pont, la Mésopotamie nord, la région ouest de la Caspienne -, dans le but d’entamer des demandes massives de poursuites en justice à l’encontre des gouvernements de la République Turquie, la République Azerbaïdjan, des Banques centrales de Turquie et d’Azerbaïdjan, de la banque «Ziraat Bankasi»; à l’encontre des compagnies étrangères, banques et sociétés d’assurance auprès des instances juridiques du pays de leur résidence et Tribunaux Internationaux pour restitution des biens et avoirs, pour compensations des droits et avantages perdus, pour l’ indemnisation des dommages subis;
et Adresse aux Chefs d’Etat et gouvernements-membres de l’Organisation des Nations Unies, pour surmonter les défis et menaces présents dans le monde actuel avec l’exigence de faire cesser le massacre de citoyens paisibles, enfants, femmes, vieillards, la destruction d’édifices de l’héritage culturel des peuples autochtones, des minorités nationales par, pour ainsi dire, le »peuple formant l’Etat», les actes terroristes et les actions militaires.
Le Centre International juridique et scientifique indépendant d’Expertise et d’Evaluation pour les réparations et restitutions (Centre International juridique et scientifique indépendant pour la prise en compte, l’analyse, l’inventaire, l’audit, l’évaluation qualimétrique, et l’expertise juridique des pertes matérielles et non matérielles dûes aux exactions commises pendant le Génocide des arméniens pour réparations et restitutions) exprime sa gratitude aux initiateurs, membres et Porte-parole de la Chambre des Représentants du Congrès américain d’ avoir adopté la Résolution n° 296 405-11 reconnaissant – utilisant pour ce faire le terme juridique adéquat – le fait de Génocide des arméniens – massacre de plus d’un million et demi d’arméniens innocents et déportation de la majorité de leurs survivants – perpétué sur le territoire de l’Arménie Occidentale, en Cilicie, dans l’Empre ottoman, en Arménie Orientale, dans les villes de Bakou, de Choucha pendant la période allant d’une part de 1894 à 1923 par trois gouvernements turcs successifs – du Sultan, des Jeunes Turcs et kémaliste – avec l’aide active de bandes kurdes et d’autre part, de 1918 à 2016, sur le territoire de l’Azerbaïdjan, en Artsakh, au Nakhitchévan et autres territoires arméniens par les gouvernements de la République Démocratique d’Azerbaïdjan (moussavatiste), l’Azerbaïdjan soviétique (bolchévik) puis la République Azerbaïdjan.
De fait, le Génocide des arméniens se perpétue encore à l’heure actuelle.
Le Génocide des arméniens se qualifie en tant que crime international contre l’humanité et l’individu et correspond totalement aux articles et dispositions de la Convention de l’ONU «De la prévention du crime de génocide et sa condamnation» du 9 décembre 1948 et «Application de la non-prescription concernant les crimes de guerre et crimes contre l’humanité» du 26 novembre 1968. On ne peut lui appliquer la clause d’imprescriptibilité.
Au 29 octobre 2019, 39 Etats ont reconnu et condamné le Génocide des arméniens y inclus deux superpuissances – les Etats-Unis d’Amérique et la Fédération de Russie – ainsi que des pays majors d’Europe, d’Amérique latine et du Proche-Orient.
La Résolution n° 296 405-11 du 29 octobre 2019, adoptée par la Chambre des Représentants du Congrès américain «Confirmation du Protocole étatsunien concernant le Génocide des arméniens» dit clairement et nettement :
« Prenant en considération que les Etats-Unis d’Amérique sont fiers de leur histoire en ayant reconnu et condamné le Génocide des arméniens qui a causé le massacre de 1,5 million d’arméniens dans l’Empire ottoman entre 1915 et 1923, et apporté aide aux arméniens, grecs, assyriens, chaldéens, syriens, araméens maronites et autres chrétiens victimes des campagnes de génocide;
Prenant en considération le fait que le très estimable Henri Morgenthau, ambassadeur américain auprès de la Sublime Porte de 1913 à 191,6 a suscité et organisé les actes de protestation de nombreux pays contre ce qu’il a nommé «campagnes de l’Empire pour l’anéantissement de la race» et a reçu le 16 juillet 1915, de la part du Secrétaire Général américain Robert Lansing l’ordre selon lequel : «le Département approuve vos actions … pour faire cesser la chasse aux arméniens»;
Prenant en considération que le Président Woodrow Wilson a approuvé la création d’un Comité américain d’aide (Near East Relief) institué sur décision du Congrès avec attribution d’une somme de 116 000 000$ US (représentant en 2019 plus de 2 500 000 000$ US) pour la période allant de 1915 à 1930 et que le Sénat a adopté une Résolution condamnant les massacres de masse;
Prenant en considération qu’en 1944 Raphaël Lemkin, auteur du terme «génocide» et du projet «Convention de l’ONU pour la prévention et la condamnation du crime de génocide», se soit rapporté à ce qui s’était passé en Arménie en tant qu’exemple attesté de génocide du XXe siècle;
Prenant en considération ainsi que c’est exposé au Mémorial de l’Holocauste aux Etats-Unis qu’Adolf Hitler, intimant ses commandants d’attaquer en 1939 la Pologne, écartant les avis contraires, a dit: «Qui se souvient aujourd’hui du massacre des arméniens?», préparant ainsi le terrain pour l’Holocauste;
Prenant en considération le fait que les Etats-Unis, par décision écrite de son gouvernement transmise au Tribunal International le 28 mai 1951 concernant «la Convention de prévention du crime de génocide et sa condamnation», aient reconnu officiellement le Génocide des arméniens sur la base de la décision n°4838 du 22 avril 1981 du Président Ronald Reagan et conformément à la «Résolution collective» n°148 du 8 avril 1975, de la Chambre des Représentants et de la «Résolution collective» n°247 du 10 septembre 1984 de cette même Chambre;
et également, prenant en considération que «l’Acte Elie Wiesel» de 2018 sur la prévention de génocide et atrocités (loi générale 115-441) stipule que la prévention d’atrocités fait partie du spectre des intérêts nationaux américains et confirme que la politique étatsunienne consiste à tendre vers une stratégie gouvernementale pour la prévention et la réaction face aux risques d’atrocités par «renforcement de la réactivité diplomatique, utilisation efficace de l’aide étrangère pour soutenir les mesures juridiques adéquates pendant la période transitoire y inclus la responsabilité pénale des atrocités commises antérieurement»,
ainsi, est décrété:
La Chambre des Représentants considère que la politique des Etats-Unis consiste à
1) Confirmer le fait du Génocide des arméniens par reconnaissance officielle et commémoration de son souvenir;
2) Refuser d’impliquer le gouvernement américain dans la négation du Génocide des arméniens ou tout autre génocide;
et également
3) encourager la diffusion de l’histoire de cette tragédie auprès de l’opinion publique y compris les efforts humanitaires fournis par les Etats-Unis et la portée du Génocide des arméniens dans les crimes contemporains contre l’humanité».
Rappelons également qu’en 1920, suite à la proposition et décision des Puissances Alliées lors de la Conférence de Paix de Paris (1919-1920) le 22 novembre 1920, le 28e Président des Etats-Unis d’Amérique Woodrow Wilson a adopté une Sentence Arbitrale concernant les frontières entre la Turquie et l’Arménie légalisée du Grand Sceau du gouvernement américain. Le libellé complet de cette Sentence est le suivant: «Décision du Président des Etats-Unis d’Amérique Woodrow Wilson concernant l’établissement d’une frontière d’Etat entre la Turquie et l’Arménie, d’un accès frontalier à la mer pour l’Arménie et démilitarisation des territoires turcs frontaliers à l’Arménie».
Ainsi, cette Sentence Arbitrale est devenue applicable dès le 22 novembre 1920. Dès ce jour, les droits turcs et leur domination sur les provinces de Van, Bitlis, Erzeroum et Trébizonde, formant une partie de l’ex-Empire Ottoman (en tout 103.599 km2) étaient abolis et, de jure, celles-ci se soumettaient au droit et à la gouvernance de l’Etat arménien. Bien que le Traité de Paix de Sèvres ait été déclaré de jure légitime et reconnu devant la communauté internationale par le gouvernement de l’Empire Ottoman siégeant à Istamboul occupée par les Alliés, la Grande Assemblée Nationale kémaliste de Turquie, autoproclamée et illégitime, siégeant à Ankara, a refusé de le ratifier. Mais d’après les règles du droit international, la Sentence Arbitrale ne peut être annulée et doit être appliquée par toutes les parties impliquées.
De plus, dans sa lettre adressée au président du Conseil Suprême des Puissances Alliées, 22 novembre 1920, le 28e Président des Etats-Unis d’Amérique Woodrow Wilson a souligné que, suite à la Sentence Arbitrale qu’il venait de rendre, il devenait indispensable de rattacher à l’Etat arménien nouvellement créé une partie importante des régions transcaucasiennes arméniennes de l’ex-Empire Russe;
Indépendamment du fait qu’après débats de la plus haute instance juridique étatsunienne le Sénat ait décliné le Mandat sur l’Arménie le 1er juin 1920, le Congrès américain a débattu et confirmé le droit de l’Arménie sur ce territoire. Cela signifie que ni l’Empire Ottoman (la Turquie du Sultan) ni la Turquie kémaliste (républicaine) n’ont aucun droit sur ces territoires. D’après le droit international, l’instance juridique de tout sujet émargeant au droit n’a pas le droit d’inscrire à son ordre du jour la question du titre d’un territoire controversé. Dans la mesure où Woodrow Wilson a présidé à l’élaboration du Règlement de la Ligue des Nations, l’action du Président américain ne nécessite pas controverse.
Maintenant passons en revue les accords signés contre les droits des arméniens et l’Etat arménien par des entités illégitimes et également signés sous la contrainte, en défaveur de la partie arménienne et sans son libre accord.
Ces accords illégaux imposés par contrainte ont été signés dans les années 1918-1920, période d’agressions contre la jeune République arménienne indépendante.
Il s’agit de:
- l’Accord complémentaire russo-turc au Traité de paix de Brest-Litovsk signé le 3 mars 1918 à Brest-Litovsk entre représentants de la Russie bolchévique d’un côté, de l’Allemagne, l’Austro-Hongrie, la Bulgarie et la Turquie de l’autre.
Il est fort intéressant de noter que le lendemain de la ratification du Traité de Brest-Litovsk, une circulaire n°325 émanant du Soviet des Commissaires aux Nationalités de la République fédérale socialiste soviétique de Russie a été adressée ainsi libellée:» Par la présente, nous informons les états-majors révolutionnaires, les Soviets et autres instances soviétiques que les organisations révolutionnaires arméniennes ont le droit de se constituer librement en bataillons de volontaires arméniens…Il est demandé aux instances soviétiques citées d’avoir l’obligation de ne pas causer d’obstacles lors d’opérations de ces bataillons appelés à défendre leur Patrie des violeurs turco-germains». De plus, ces formations ont reçu une aide matérielle.
Le 20 septembre 1918 (selon d’autres sources 30 septembre), soit à peine deux mois avant l’annulation totale de la paix de Brest-Litovsk, la République fédérale socialiste soviétique de Russie a abrogé la partie du traité concernant l’Empire ottoman. Le 13 novembre 1918, le Traité de Brest-Litovs a été annulé par décision de l’organe central du Comité Exécutif de Russie. Mais les territoires arméniens, cédés à la Turquie par ce traité illégal, ne sont toujours pas rendus à l’Arménie.
- Traité de Batoum – Traité de paix et d’amitié entre le gouvernement de l’Empire ottoman et la République Arménie signé à Batoum le 4 juin 1915. Le 30 octobre 1918, la Grande Bretagne (en qualité de représentante des pays de l’Entente) et la Turquie ont signé l’Armistice de Moudros signifiant la défaite de la Turquie à l’issue de la Première Guerre Mondiale. Il stipulait l’évacuation des soldats turcs de Transcaucasie. En raison de la défaite turque, le gouvernement de la République Arménie a annulé le Traité de Batoum.
En novembre 1918, la Turquie informe l’Arménie que ses troupes quittent les territoires en marge des frontières déterminées par le Traité de paix de Brest-Litovsk. En novembre les troupes arméniennes sont entrées dans Karakilis (actuellement Vanadzor), début décembre dans Alexandropol. En avril-mai 1919 le gouvernement arménien établit son contrôle sur Kars, Oltü, Kagzvan. En mai, l’Arménie récupère Chapour et le Nakhitchévan. Ainsi a été réétablie presque dans sa totalité la frontière russo-turque de 1914.
- Traité d’Alexandropol, 2 décembre 1920 – Traité de paix signé à Alexandropol (actuellement Gumri) entre les représentants du gouvernement de la République d’Arménie et du gouvernement de la Grande Assemblée Nationale de Turquie. Il a été signé au moment où le gouvernement kémaliste n’était pas reconnu par le droit international et la Première République d’Arménie qui avait pratiquement perdu tout pouvoir. Le gouvernement de la République socialiste soviétique d’Arménie ne l’a pas reconnu mais la perte de la province de Kars a été confirmée par le Traité de Moscou signé entre la Russie soviétique et la Turquie puis par le Traité de Kars.
- Traité de Moscou, 16 mars 1921 – «Traité d’amitié et de fraternité» signé à Moscou entre les représentants des gouvernements de la Russie fédérale socialiste soviétique et de la Grande Assemblée Nationale de Turquie.
Le pacte entre Lénine et Atatürk, entre les bolchéviks et les kémalistes est nul car signé par des parties non reconnues à l’époque par les instances internationales.
- Traité de Kars, signé à Kars le 13 octobre 1921 avec la participation de la République fédérative socialiste soviétique de Russie– Traité d’amitié entre les gouvernements de l’Arménie socialiste soviétique, de l’Azerbaïdjan socialiste soviétique, de la Géorgie socialiste soviétique d’une part et le gouvernement de la Grande Assemblée Nationale de Turquie d’autre part. Il a transposé sur les nouvelles républiques soviétiques du Caucase les dispositions du Traité de Moscou du 16 mars 1921 signé entre la Russie soviétique et la Turquie..
Remarquons que les républiques fédérées à l’Union des républiques socialistes soviétiques n’étaient pas reconnues par les instances internationales.
Prenant en compte ce qui vient d’être exposé et nous référant aux normes du droit international, nous pouvons affirmer avec certitude que tout traité, accord, décision ou déclaration ( sous le terme mensonger de «traité de paix») signés par des entités non légitimées internationalement ou par des organisations non gouvernementales sont considérés nuls y inclus s’ils ont été signés sous la contrainte et/ou contre un tiers et sans l’accord de ce dernier.
Le Centre International scientifique et juridique indépendant d’expertise pour l’évaluation des réparations et restitutions regrette que la Résolution du Congrès américain n’évoque pas les crimes de l’Empire ottoman envers les yézidis. On ne peut oublier le massacre de plus de 500 000 yézidis, enfants, vieillards et femmes. La situation politique actuelle nous donne la possibilité de commémorer les évènements de nos douleurs communes ainsi que la tragédie vécue par les yézidis. A partir de l’année 2009 a été institué un jour saint consacré à la mémoire des yézidis «ROJA KHAZABE» , Journée de commémoration pour les milliers de victimes innocentes massacrées et déportées à cause de leur foi, Journée pour la défense et la conservation d’un enseignement religieux des plus anciens – le yézidisme -, Journée du souvenir pour la Patrie et la religion dans un futur équitable. Elle est célébrée traditionnellement chaque année par tous les yézidis où qu’ils se trouvent le 15 juillet.
Malheureusement, bien que l’opinion internationale, de nombreux pays, des organisations sociales et religieuses aient sévèrement condamné le Génocide perpétré contre les arméniens, tous les gouvernements turcs non seulement ne reconnaissent pas le fait de cet horrible crime contre l’humanité et la civilisation commis dans l’Empire ottoman mais ils considèrent toute allusion à ce fait comme un acte hostile.
En reconnaissant et condamnant les crimes d’il y a cent ans commis par les gouvernement turcs, les sénateurs américains ont versé une contribution inestimable pour le rétablissement d’une justice équitable, la prévention de tels crimes dans le futur et ont montré à la face du monde leur attachement aux valeurs démocratiques et idéaux humanistes.
Estimés initiateurs de ce projet, très estimés membres de la Chambre des Représentants du Congrès américain, chère Madame Pelosi! Nous vous souhaitons sincèrement ainsi qu’au peuple américain paix, prospérité et succès dans vos actions pour le maintien des idéaux du bien et de la justice.
L’impunité a toujours engendré de nouveaux crimes!
L’Islam, ici, n’est pas en cause .
Le crime a été commis par les turcs avec l’aide active d’hordes kurdes!
Les turcs et leurs frères caucasiens (les tatars du Caucase, c’est-à-dire les azerbaïdjanais) de toute l’histoire ont été, sont et sont restés des assassins, des conspirateurs monstrueux.
Si, en son temps, le monde aurait condamné et reconnu le Génocide des arméniens, des grecs pontiques, des assyriens ainsi que la destruction et l’effacement de toute trace de l’héritage culturel des peuples autochtones par les turcs (islam n’est pas mis en cause ici!), nous n’aurions pas connu:
– la peste brune – le fascisme et l’Holocauste – (les officiers supérieurs SS, du contingent des officiers du Kaiser Wilhelme, ont organisé les premiers entraînements pédagogiques de déportation des arméniens et les premiers camps d’internement pour arméniens conjointement avec les turcs);
– le Génocide du peuple zaza, des tsiganes, yézidis et kurdes (par Ali le Chimiste d’après le programme Anfal – 1987-1989 du parti BAAS )-, des pygmées du Congo, des houtous par les tutsis au Rwanda en 1990;
– les massacres des serbes par le régime croate pro-fasciste de Pavelitch pendant la Deuxième Guerre Mondiale – Génocide des serbes (1941-1945);
– la déportation par le régime stalinien des kalmyks en Oural, Sibérie et Asie centrale (reconnue par le Parlement russe en tant qu’acte de génocide; cf. le préambule et l’article 2 de la Loi de la Fédération socialiste soviétique de Russie n° 1107-1 du 26 avril 1991 «De la réhabilitation des peuples réprimés»);
– la déportation sous Staline de tchétchènes et ingouches au Kazakhstan et en Kirghizie;
– la déportations des tatars de Crimée, d’arméniens, de bulgares et de grecs au Kazakhstan et en Kirghizie, toujours sous Staline
– le génocide au Tibet (août 1960: une Commission internationale de juristes a averti que «des actes de génocide ont eu lieu au Tibet pour tenter d’exterminer les tibétains en tant que groupe religieux»);
– de 1975 à 1979 le régime de Pol Pot et Yeng Sari a fait massacrer jusqu’à trois millions de cambodgiens (le terme de génocide est appliqué bien que la nationalité des victimes importait peu si on fait l’impasse sur les autres minirotés nationales. Khmers rouges, Les champs de la mort);
– le dernier véritable maori de Nouvelle Zélande n’aurait pas péri en 1933;
– enlèvements d’enfants d’aborigènes en Australie jusqu’en 1970;
– déportation hors d’Azerbaïdjan soviétique de russes, udines, juifs et de plus de 500 000 arméniens entre 1987-1991;
– massacres de masse et déportation de serbes et autres chrétiens au Kossovo, en Bosnie par les musulmans bosniaques et les albanais kossovars;
– 1988 en Azerbaïdjan soviétique: génocide d’arméniens à Soumgaït; à Bakou en 1918, 1990; à Margaté 1988; à Gandzak (Kirovabad) 1988 sans oublier Chamkhor, en Azerbaïdjan; – janvier 1918 – où ont été massacrés les soldats russes quittant le front du Caucase;
– l’impunité d’Ilan Aliev (junior) qui a décerné le titre de héros «le criminel à la hache» à Ramid Sahib Oglü Safarov qui a assassiné l’officier arménien Gourguen Margaryan pendant son sommeil;
– profanations par recouvrement à l’asphalte du cimetierre arménien, juif et russe de Bakou et dans tout l’Azerbaïdjan; édification en lieu et place de centres commerciaux et de détente sous Ilan Aliev (junior);
– anéantissement, par la République Azerbaïdjan, de l’héritage culturel arménien sur les territoires occupés: 89 églises arméniennes datant du Moyen Age, 5.480 khatchkars, 22 700 pierres tombales en territoire de la République d’Azerbaïdjan, en Artsakh et au Nakhitchévan; 400 khatchkars à Agoulis et en 2005 , au Nakhitchévan, à Djouga, de milliers de khatchkars originaux datant du Moyen Age;
– vols et appropriation d’objets culturels de valeur appartenant aux peuples autochtones: en Afghanistan, Irak, Egypte, Lybie, Syrie, Nakhitchévan, Azerbaïdjan, Turquie;
– enfin, l’agression du nord de la Syrie par le fasciste turc Regep Erdogan.
Nous considérons indispensable de faire constater que cela fait plus de cent ans que les gouvernements turcs successifs continuent de mener une politique génocidaire et un terrorisme d’Etat à l’encontre de ses propres citoyens – peuples autochtones de la région d’origine arménienne, grecque et assyrienne.Et depuis la fin des années 20, la même politique s’attaque aux alévites, kurdes et yézidis.
Ainsi, les peuples autochtones du Grand Proche-Orient sont toujours soumis à une politique génocidaire, de persécution, d’extermination, de déportation qui les contraint à quitter leurs lieux de vie.
Nous considérons adéquat d’établir encore une fois le compte des crimes commis par le gouvernement turc: le 24 mai 1915, dans une Déclaration commune, la Grande Bretagne, la Russie, la France ont qualifié de «nouveaux crimes commis par la Turquie contre l’humanité et la civilisation»:
– propagande , dans les milieux turcs et proche d’eux, d’une idéologie xénophobe, raciste, suprématiste au nom du panturkisme et néosmanisme.
– Génocide et déportation des arméniens entren 1894 et 1923 par trois gouvernements turcs successifs: du Sultan, des Jeunes Turcs et kémaliste.
– Génocide et déportation du peuple grec, 1915-1923.
– Génocide et déportation du peuple assyrien, 1915-1923.
– Génocide des arméniens à Bakou, 1918.
– pogroms et génocide d’arméniens, alévites du Dersim, 1937.
– pogroms et génocide des grecs et arméniens à Constantinople, Ankara, Izmir les 6 et 7 septembre 1955.
– profanation, appropriation, destruction de monuments et objets de l’héritage historique, culturel, religieux et matériel appartenant aux arméniens, grecs, assyriens et autres peuples entre 1894-1923 et qui se perpétuent encore de nos jours.
– falsification de l’histoire de la Turquie au désavantage de l’histoire des arméniens, grecs, assyriens et autres peuples de la région.
Sur ordre de Kémal Atatürk, en 1931 est paru un décret portant sur la création d’une «Commission pour l’histoire de la Turquie» composée d’historiens turcs patentés, d’historiens étrangers et de journalistes. Il leur a été commandé de nettoyer les archives, de falsifier les histoires des peuples qui ont vécu sous le joug ottoman et d’en fabriquer de nouvelles. Bien enendu, on peut faire le nettoyage des archives, mais comment expliquer la disparition de millions d’arméniens, de grecs, d’assyriens des territoires de l’Empire ottoman et de Turquie?
La non-reconnaissance et la négation de ces faits historiques et la réalité du génocide des arméniens, grecs, assyriens positionnent la République Turquie en dehors des normes internationales de prévention et condamnation du crime de génocide.
Voici donc une liste, incomplète, des crimes contre l’humanité et la civilisation perpétrés par des gouvernements turcs successifs à l’encontre des peuples arménien, grec, assyrien et autres peuples du Grand Proche-Orient, des Balkans, des Bassins méditerranéen et de la Mer Noire tout au long des cent dernières années et qui continuent encore.
L’impunité du gouvernement turc pour l’occupation en 1974 de la partie nord de Chypre a permi à l’équipe dirigeante turque actuelle de continuer, avec cynisme, à bafouer toutes les normes du droit international.
Voilà les raisons pour lesquelles nous nous adressons aux peuples grec, arménien, assyrien et autres peuples de la région, à leurs leaders politiques et religieux, les invitant à unir leurs forces pour élaborer des programmes d’action communs, de stratégies pour contrer cet agresseur historiquement impuni. Nous considérons indispensable d’acter sur le cap d’un retour légal des territoires ainsi que le retour des droits bafoués de nos peuples.
Seules actions et efforts communs permettront d’en finir avec le terrorisme d’Etat de la République Turquie dirigé contre les peuples et Etats du Grand Proche-Orient, des Balkans, des Bassins méditerranéen et de la Mer Noire.
Nous sommes tous témoins de ce que fait la République Turquie au Proche Orient, en Méditerranée, ces derniers temps: destruction de régimes politiques, perte de souveraineté irrémédiables pour les républiques syrienne, irakienne, chypriote et plus important que tout: craintes pour la vie des peuples en question. Il est indispensable de mettre une fin à cet arbitraire turc.
L’ancien procureur du Tribunal International de l’ONU pour l’ex-Yougoslavie puis pour le Rwanda, Madame Carla del Ponte, a convoqué Regep Tayp Erdogan, président de la République Turquie, au Tribunal de la Haye pour crimes de guerre au nord-est de la Syrie: «Erdogan a pu pénétrer en territoire syrien pour éliminer les kurdes. C’est invraisemblable. Il est indispensable de commencer les enquêtes. Erdogan doit être accusé de crimes de guerre. On ne peut acccepter qu’il s’en lave les mains», a décrété madame Del Ponte. D’après elle, les kurdes de Syrie et de Turquie sont gravement menacés par le régime actuel d’Ankara. (source Agence Reuters avec interview de Carla Del Ponte au quotidien suisse Schweiz am Wochenende, 27 octobre 2019, 21:21, cf. https://eadaily.com/ru/news/2019/10/27/karla-del-ponte-prizyvaet-sudit-erdogana-v-gaagskom-tribunale)
L’examen possible par le Tribunal de la Haye de la question de la reconnaissance du Génocide des arméniens sur le territoire de l’Arménie Occidentale, la Cilicie, l’Empire ottoman, l’Arménie Orientale…. perpétré par trois gouvernements turcs successifs: du Sultan, des Jeunes Turcs et kémaliste, entre 1894 et 1923 et les perspectives de reconnaissance de ce crime horrible en procédant par ordre juridique a été reconnu par Luis Moreno-Ocampo, procureur du Tribunal International de la Haye des Affaires pénales et Janesh Lenartchitch au 37e Forum international de la Fédération Internationale des Droits Humains (FIDH). Comme le remarque Luis Moreno-Ocampo, la question du Génocide des arméniens correspond exactement au domaine des activités menées par le Tribunal International de La Haye et celui-ci est en droit d’examiner la question de la reconnaissance du Génocide des arméniens par voix de justice.
Dans son discours lors du VIIe sommet du Conseil collaboratif des gouvernements turcophones à Bakou, le président de Turquie Redjep Tayip Erdogan a dit que son rêve est de faire de six Etats une seule nation. Rappelons que la conception «Deux Etats – une seule nation» s’applique déjà à la Turquie et l’Azerbaïdjan. A ce sommet, l’idée a progressé en ce sens que «la terre antique azerbaïdjanaise» – le Zanguezour en Arménie – crée une scission géographique du monde türk. C’est bien là l’expression d’un néo-pantouranisme, néo-panturkisme, néo-osmanisme et néo-panislamisme décrété! Ce sont les nouveaux plans pour créer un «Grand Touran» comme il y a cent ans.
On a déjà connu ça à Bakou en septembre 1920 lors du premier Congrès des peuples d’Orient organisé par les bolchéviks et les kémalistes (plus précisément par les chefs Jeunes Turcs et les moussavatistes) avec au programme la révolution permanente.
Andranik Ozanian et Garéguin Njdé, héros de la libération des chrétiens des Balkans du joug ottoman ont défendu la région montagneuse chrétienne du Zanguezour contre les moussavatistes, les bolchéviques, les kémalistes et Jeunes Turcs – en dépit des plans de pantouranisme, panosmanisme et panislamisme pour créer un Etat türk «Touran» s’étendant jusqu’à l’Altaï.
Erdogan, s’étant proclamé «sultan» (les derniers évènements, au nord de la Syrie, l’ont montré semblable au sanguinaire sultan Abdul Hamid II) a émis le souhait de continuer la politique génocidaire de ses ancêtres – Jeunes Turcs – en éradiquant les habitants autochtones du sud de l’Arménie – au Zanguezour – et avec les efforts conjugués des 6 Etats nettoyer le bouclier arménien, obstacle à la création d’un «Grand Touran».
Comme nous l’avons déjà fait remarquer les officiers SS, déjà lors de la Première Guerre Mondiale, ont tiré leurs travaux pratiques d’Holocauste en s’inspirant des premiers camps de concentration créés à l’occasion du Génocide des arméniens, assyriens, grecs et chaldéens. La Turquie, pendant ces deux Guerres Mondiales était alliée à l’Allemagne nazie du Kaiser.
Au Mémorial de l’Holocauste aux USA on montre Adolf Hitler, en 1939, ordonnant à son état-major d’attaquer la Pologne sans préavis . Réfutant les objections, il a dit: »Mais qui donc aujourd’hui se souvient de l’éradication des arméniens»? C’était déjà préparer le terrain de l’Holocauste.
Pendant la Deuxième Guerre Mondiale, la Turquie a déployé plus de 26 divisions à sa frontière d’avec l’Arménie et attendait la tournure que prendrait la bataille de Stalingrad pour entrer en guerre aux côtés de l’Allemagne fasciste et effacer de la surface de la terre l’Arménie. Pendant ces rudes jours précurseurs d’un nouveau Génocide des arméniens de la part de la Turquie, le commandant Gareguin Njdé a été obligé de parlementer avec les allemands pour sauver le peuple arménien. Pendant ce temps, les bolchéviks pactisaient avec Hitler (Pacte Ribentrop-Molotov – connu en Allemagne comme Pacte Hitler-Staline – Hitler-Stalin-Pakt) et la direction SS. Les Etats-Unis et les influents pays d’Europe tels la Grande Bretagne, la France, l’Italie, l’Espagne et autres menaient également des pourparlers séparés avec Hitler, signaient des accords et obligations (pour exemple, l’Accord honteux de Munich).
Pour masquer la continuation de leur politique génocidaire, les turcs et leurs frères azerbaïdjanais, au nom de leurs objectifs panturkistes, salissent le nom du commandant arménien Garéguin Njdé. Mais l’histoire n’a pas encore dit son dernier mot concernant ce Héros des armées de libération des Balkans luttant contre le joug turc et sauveur du Vieux Monde!
Pendant la Guerre Patriotique, les turcs de Transcaucasie, c’est-à-dire les azerbaïdjanais, ont envoyé au front tous les hommes autochtones de la république – arméniens, lesguines, talyshes, avartses, russes, juifs, pakhoures et autres. Eux-mêmes désertaient ou bien pris, se rendaient (dont Gueïdar Aliev senior qui, pour échapper à l’appel, avait ingurgité du savon, faisait des rapports au KGB et sans avoir participé à la guerre est devenu tchékiste) . Jusqu’au 22 juillet 1942 les turcs du Caucase (azerbaïdjanais) servaient dans la Légion caucaso-musulmane de la Wermacht (Kaukasisch-Mohammedanische Legion) . Plus tard fut créée une Légion azerbaïdjanaise composée de dix bataillons. Adolphe Hitler avait exprimé des doutes concernant ces légions orientales et voyait un appui plus solide du côté des musulmans. A une réunion de décembre 1942 il a déclaré:
«Je ne sais pas comment ces géorgiens vont se comporter. Ils n’appartiennent pas aux peuples türks…Je considère sûrs seulement les musulmans .. Tous les autres je les considère non fiables. Pour l’instant, je considère la formation de bataillons caucasiens comme risquée alors que je ne vois aucun danger de la part de formations d’origine exclusivement musulmane…Malgré les communiqués émanant de Rosenberg et de militaires, je n’ai pas non plus confiance en les arméniens». (Cf. Auron Y. The Banality of Denial: Israel and the Armenian Genocide. — Transaction Publishers [en], 2004. — P. 263. — 338 p. — ISBN 076580834X, ISBN 9780765808349.).
Ilber Ortaïlü, historien turc concernant le terme “azéri” a déclaré: “Il n’existe pas de nation azérie. C’est Staline qui a donné ce nom or c’était un géorgien illetré qui ne comprenait rien aux nations. C’était tout simplement un malentendu”, cf https://haqqinaz.com/tureckij-istorik-nacii-azeri-net-eto-nazvanie-dal-stalin/
Dans ses Mémoires «Histoire de la période des troubles en Russie», le commandant en chef des forces armées du sud, le général Anton Ivanovitch Denikine qui a lutté contre les bolchéviks pendant la guerre civile écrit: «Tout dans la République Azerbaïdjan est artificiel, «faux», à commencer par son nom emprunté à l’une des provinces perse. Territoire artificiel englobant les Zakatales lezguines, les provinces arméno-tatare de Bakou, la province d’Elizavétopol (Guiandja) et Mougan, province russe pour constituer un avant-poste du panturkisme au Caucase.
Nous sommes persuadés que l’opinion internationale, par la voix de l’Organisation des Nations Unies, contribuera au maximum à assurer les droits fondamentaux des peuples de la région – droit à la vie, au développement, à un futur.
De nouvelles menaces et défis contre la civilisation actuelle consistent à détruire le patrimoine culturel mondial, effacer en temps paix toutes traces des biens appartenant aux peuples autochtones du monde entier, fomenter des guerres et nourrir le terrorisme. Tout ceci implique une responsabilité particulière de la part de l’opinion internationale, des leaders des puissances dont les propositions, sur les points que nous estimons prioritaires, seront étudiées. Cela doit permettre d’arrêter ces massacres de masse de gens paisibles: enfants, femmes, vieillards qui ont lieu au nord de la Syrie, dans le Grand Proche-Orient et dans le monde dans sa globalité.
Nous devons répondre à la folie actuelle et faire cesser ces défis et menaces de notre monde contemporain.
En relation avec ces réflexions, la République Arménie Occidentale (Arménie) a adressé, entre 2018 et 2019, à l’ONU les Déclarations suivantes:
– «De l’adhésion de la République Arménie Occidentale (Etat Arménie) en qualité de membre à l’Organisation des Nations Unies, 25 mai 2018;
– «De l’application de la Sentence Arbitrale du 28e Président des Etats-Unis d’Amérique Woodrow Wilson, 22 novembre 1920: «Décision du Président des Etats-Unis d’Amérique Woodrow Wilson pour l’instauration d’une frontière d’Etat entre la Turquie et l’Arménie avec pour cette dernière un accès frontalier à la mer et démilitarisation des territoires turcs longeant la frontière arménienne» avec demande de confirmer la République Arménie Occidentale (Arménie) dans les territoires attribués par la Sentence Arbitrale du 28e Président des Etats-Unis Woodrow Wilson, 29 mai 2018;
– «De la démilitarisation et évacuation des forces d’occupation de la République Turquie des territoires d’Arménie Occidentale et de Cilicie», 20 novembre 2018;
– «De la démarcation des frontières entre l’Etat Arménie et la République Azerbaïdjan», 7 août 2019.
Ces Déclarations se réfèrent à des Décisions concernant les droits du peuple arménien déjà adoptées par l’opinion internationale mais non encore appliquées.
Les faits énumérés confirment le contenu de la Déclaration du 19 octobre 2014 prise lors de la 2e session de la 1ère constitution de l’Assemblée Nationale (Parlement) de l’Arménie Occidentale «De la stratégie de la République Arménie Occidentale (Arménie) pour la reconnaissance et la condamnation du Génocide des arméniens et son indemnisation» dans laquelle il est dit: «il reste simplement à reconnaître que le douloureux processus de reconnaissance du Génocide des arméniens est réalisé et qu’il faut maintenant s’atteler au processus de sa condamnation internationale et de son indemnisation».
Le Centre International juridique et scientifique indépendant d’Expertise et d’Evaluation pour les réparations et restitutions APPELLE
- Les Chefs d’Etat et de gouvernements – membres de l’Organisation des Nations Unies, de mettre à l’ordre du jour le mot d’ordre: «XXIe siècle sans Génocide, massacres d’enfants, de vieillards et de femmes!», d’exiger de la part du «pour ainsi dire» peuple formant l’Etat la fin des destructions de la présence des peuples autochtones, des minorités nationales, la fin des actions militaires et la fin du terrorisme.
Pour parvenir à dompter l’agresseur, nous appelons les forces sensées de la région et du monde entier à s’unir. Nous espérons que notre appel sera reçu avec compréhension et trouvera un écho constructif.
- Aux descendants des victimes du Génocide des arméniens, grecs, assyriens, chaldéens, syriens, araméens, maronites et autres peuples autochtones du Plateau Arménien, c’est-à-dire de Cilicie, du Pont, de la Mésopotamie du nord, de la Pré-Caspienne Occidentale de commencer à entamer des demandes en justice massives dans les tribunaux de leur résidence, les Tribunaux Internationaux, pour exiger des gouvernements de la République Turquie et de la République Azerbaïdjan, des Banques centrales de Turquie et d’Azerbaïdjan, de la banque «Ziraat Bankasi», des compagnies étrangères, des banques et sociétés d’assurance qu’ils rendent les propriétés, versent des compensations pour pertes des biens de leurs ancêtres, pour les droits et bénéfices perdus avec imdemnistion totale.
Le Centre International juridique et scientifique indépendant d’Expertise et d’Evaluation des réparations et restitutions exprime sa certitude que les juges examineront les demandes présentées en justice par les descendants des victimes du Génocide des arméniens, grecs, assyriens, chaldéens, syriens, araméens, maronites et autres peuples autochtones du Plateau Arménien y inclus ceux de Cilicie, du Pont, de la Mésopotamie nord, de la Pré-Caspienne Occidentale et que la décision des tribunaux concernant ces affaires puisse régler pleinement et définitivement la question de la spoliation des biens de leurs ancêtres lors du Génocide de 1894 à 1923 subi par les arméniens, grecs, assyriens et autres peuples autochtones.
P.S.
Le Sage Païssij de la Sainte Montagne disait ceci: «Vous verrez le Moyen Orient devenir l’arène de guerres auxquelles prendront part les russes. Mais la Turquie subira la défaite, la Turquie sera détruite par ses alliés. La Turquie sera anéantie et effacée de la carte pour toujours. Le pays sera partagé en quatre parties: les grecs, les kurdes, les arméniens récupéreront leurs terres. Le temps va rendre ses comptes».
Martik Gasparyan, académicien
Président du Centre International juridique et scientifique indépendant d’Expertise et d’Evaluation pour les réparations et les restitutions,
Député de l’Assemblée Nationale (Parlement) de l’Arménie Occidentale,
Vice-Président de l’Académie Internationale d’unité spirituelle des peuples du monde
Membre du Comité scientifique de l’Académie des Sciences d’Arménie, membre de l’Académie des Sciences Naturelles de la Fédération de Russie, docteur ès sciences économiques, professeur.
18 novembre 2019