VI Forum «Arménie-Diaspora 2017». Julie Guloyan: «De la nécessité de conserver des relations culturelles avec nos compatriotes du Proche Orient et d’Arménie Occidentale». Rapport

Le sujet de mon exposé d’aujourd’hui concerne la culture,  thème qui m’est si familier. Un jour, quelqu’un m’a dit que la culture c’est  «une cerise sur le gateau». Je ne suis pas d’accord avec cette comparaison. La culture n’est pas un ornement, elle est la racine de notre existence!

Nous vous proposons d’examiner quelques projets. Ils sont prêts pour exploitation.

Le premier: «Les jeunes d’Arménie Occidentale». Il faut leur donner la possibilité d’étudier et si le temps presse, il faut organiser des cours intensifs courts concernant  l’histoire et la culture de l’Arménie dans son ensemble.

Le second projet – c’est une école d’art par Internet à l’attention des enfants arméniens d’Arménie occidentale et du monde entier. Il est déjà au point.

De cette manière nous voulons non seulement éduquer, élever le niveau spirituel, l’intellect, l’intérêt pour nos racines mais également détecter des talents, leur permettre de s’épanouir et fournir à nos enseignants locaux – artisans d’art – des postes de travail.

Nous avons encore parmi nous des professionnels, maîtres de leur art; il faut en profiter car ils sont irremplaçables!

Et aujourd’hui, voici le dernier projet que nous voulons vous soumettre : le théâtre national d’amateur.

Oui, le théâtre! Il faut en ouvrir partout où vivent les arméniens. Nous sommes rapidement assimilés, notre jeunesse s’éloigne petit à petit de notre langue et donc de toute leur arménité. Il ne faut pas l’acccepter. Tout ce qui a été perdu doit être retrouvé et ce retour ne se fera pas à travers la musique, la peinture, l’architecture ou le tissage de tapis mais par le théâtre. Le théâtre va permettre de parler dans la langue natale, penser, ressentir, transposer de la scène vers la vie de tous les jours les traditions arméniennes et sa culture.

Nous avions déjà proposé d’ouvrir de petits théâtres d’amateur en Arménie Occidentale; de jeunes spécialistes étaient prêts à partir là-bas pour débuter cette mission compliquée.

Il y a d’autres possibilités dont la réalisation prendra, il est vrai, plus de temps et sera plus complexe mais la détermination  et les mesures adéquates permettront d’y parvenir. Si ce sujet intéresse l’un d’entre vous, nous pourrons en discuter plus tard.

En conclusion de mon exposé, je voudrai vous informer qu’une soirée de bienfaisance et une vente aux enchères auront lieu le 20 septembre au club «MEZZO» Classic House Club» de Erevan. J’en suis l’organisatrice en qualité de responsable de la Commission pour la Culture de l’Assemblée Nationale (Parlement) de ‘Arménie Occidentale – dans le cadre du Programme du Ministère de la Diaspora d’Arménie «Qu’as-tu fais pour l’Artsakh».

Ayant adhéré à ce Programme, nous sommes passés à la réalisation concrète du projet «Talysh – les villages frontaliers», initié par Edouard Polatov,  Président de la communauté grecque d’Arménie et d’Artsakh «Patrida», et également député du Parlement d’Arménie Occidentale.

Pour continuer et développer ce Programme, nous allons organiser sur tout le territoire de la Russie des séances de premières du film documentaire du régisseur Arsène Akopyan «La guerre des quatre jours. Sur ce qu’on tait …». Les recettes de toutes ces séances à but de bienfaisance seront consacrées à ce Programme patriotique.

Je vous convie, Amis, à rejoindre cette action de bienfaisance – venez le 20, à 20h45 à notre concert et sa vente aux enchères à but de bienfaisance. Je vous invite également à organiser des projections de première dans vos pays respectifs. Le film existe en versions russe et anglaise.

Julie Guloyan,

Député de l’Assemblée Natioale (Parlement) de l’Arménie Occidentale,

spécialiste en art

Erévan,

18.09.2017

 

VIe Forum «Arménie-Diaspora» – 2017

4.2 section – Questions fondamentales pour la conservation de l’arménité.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.

3 × un =