DECLARATION du Tribunal Permanent de la civilisation créative arménienne concernant le Génocide, le Culturocide et l’Anthropocide des peuples autochtones

« …il serait faux d’envisager la souveraineté comme

le droit d’exterminer des millions d’êtres innocents»

Raphaël Lemkin

 Le 13 septembre 2022, déclarant inacceptables les solutions brutales et leur légitimisation internationale quant à  l’expansion par la force et la confirmation au niveau international du crime accompli – une agression militaire  perfide, sans déclaration de guerre, des forces de l’Azerbaïdjan contre l’Arménie violant sa frontière administrative de l’époque soviétique, dans le but de priver un sujet du droit international de sa liberté et de son indépendance ainsi que l’occupation d’une partie du territoire de la République Arménie en lui infligeant des attaques de bombes à fragmentation au phosphore blanc sur des objectifs aussi bien militaires que civils,

Tribunal Permanent de la civilisation créative arménienne pour le Génocide, le Culturocide et l’Anthropocide des peuples autochtones

(Titre complet: Le TRIBUNAL Permanent de la civilisation créative arménienne, concernant le Génocide des arméniens, des grecs, des assyriens, des yézidis, des arabes, des alévis, des alaouites, du peuple zaza, des molokans, …. des oudines, des talishs et autres peuples autochtones (aujourd’hui, les kurdes) a débuté son travail (procès-instruction, accusation, condamnation-verdict) concernant l’énorme Culturocide et l’Anthropocide à l’égard des arméniens, des oudines, des talishs, des lesghines et autres peuples autochtones (aujourd’hui, les talishs et les oudines) en Pré-Caspienne occidentale, sur les crimes qui n’ont pas été pris en compte et sont restés impunis tout au long de la politique génocidaire de la machine usurière vieille de 150 ans).

Le TRIBUNAL a acté qu’à la suite de la Première Guerre Mondiale, par décision des Etats vainqueurs et lors de la Conférence de Paix de Paris, devait être constitué un tribunal militaire mais non concrétisé. Alors, en vertu de ses principes humanistes concernant les questions de châtiment pour crime d’éradication de fondements civilisationnels dans la région et contre ses héritiers autochtones, le peuple arménien a constitué un Tribunal Public de la Civilisation Arménienne chargé des crimes commis pendant le Génocide des arméniens, – 1894-1923 -, sur le territoire de l’Arménie Occidentale, en Cilicie, dans l’Empire ottoman, en Arménie Orientale, dans les villes de Bakou, Chouchi, dans de nombreuses autres villes et territoires peuplés d’arméniens,  qui s’est déroulé sous  trois gouvernements successifs: celui du Sultan, celui des Jeunes Turcs et celui des Kémalistes avec la participation active et directe de bandes kurdes. Cela a abouti à la mort de plus de 1.500.000 d’arméniens et à la déportation de la majorité de la population arménienne restante.

Les rescapés arméniens du Génocide ayant perdu leur Patrie, ont pris la responsabilité du rôle de juge et ont prononcé son verdict. Cela a été le résultat d’une convergence d’ efforts de la part du peuple arménien, d’organisations professionnelles diverses, pour informer, condamner, juger, prévenir et punir cette politique génocidaire criminelle. Le peuple arménien a commencé son réquisitoire – une liste  des organisateurs et des principaux exécutants du Génocide a été établie. Un travail préliminaire de prise en chasse et de centralisation d’informations puis, à leur suite, un jugement rapide et juste.

En trois ans, tous les organisateurs du Génocide des arméniens ont été exécutés. Ont été exécutés parallèlement quelques milliers de participants de moindre responsabilité. Aucun n’a échappé à la vengeance!

Les premiers à figurer dans la «Liste noire» des responsables du Génocide des arméniens étaient des traîtres arméniens. Tous ont été châtiés par leur propre famille (frères, pères, neveux).

Aujourd’hui la machine génocidaire continue sa moisson sanglante dans toute l’Asie Mineure, au Proche-Orient ainsi qu’en Pré-Caspienne Occidentale. Mais cette activité d’un système,  sous couvert d’usure parasite, ne peut trouver réponse que dans le cadre de principes créatifs civilisés: châtiment inéluctable de leurs organisateurs pour les crimes de Génocide, de Culturocide et d’Anthropocide et, en premier lieu, de leurs concepteurs.

13 septembre 2022

 Tribunal Permanent de la civilisation créative arménienne pour le Génocide, le Culturocide et l’Anthropocide des peuples autochtones

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.

cinq × 4 =