La Déclaration qui vient d’être signée est illégitime dès l’apposition des signatures en raison d’une dizaine de grossières violations et causes:
- La signature, par le Premier Ministre de l’Arménie Nicol Pashinyan, de cette Déclaration n’est pas paraphée par le Garant de la Constitution – le Président de la République Arménie, ; elle n’est pas présentée et/ou ratifiée par l’Assemblée Nationale ; il n’y a ni Avis ni Conclusion du tribunal constitutionnel de l’Arménie;
- L’existence de cette Déclaration témoigne d’une entente criminelle et d’une trahison de la part de l’actuel et des précédents dirigeants de l’Arménie et de l’Artsakh;
- Dans cette Déclaration, il n’y a nulle mention du statut de l’Artsakh;
- Sont totalement ignorés les intérêts du peuple arménien;
- Le document a été rédigé sans la participation, l’avis et la signature du Président de l’Artsakh;
- A l’insu du Président – Garant de la Constitution de l’Arménie- sont cédés des territoires fondamentalement arméniens, le territoire de l’Arménie est soumis à un blocus total – la frontière d’avec l’Iran, de fait, se ferme;
- Ce document est conçu sans les avis des pays co-présidents du groupe de Minsk du Conseil de Sécurité de l’Union Européenne;
- Il contredit les Déclarations précédentes du Président de la Fédération de Russie Wladimir Poutine concernant la prise en compte historique de la question;
- D’après le droit international, l’Artsakh – de part la législation et les documents normatifs de l’URSS et de l’AzSSR – n’est jamais entré dans le cadre de l’Azerbaïdjan. Au mépris du droit international, des Décisions de la Ligue des Nations, la soviétisation de l’Artsakh par les bolchéviks s’est faite au prix d’une diminution artificielle et annuelle de son territoire et avec séparation de son berceau ancestral des parties Plaine et Nord de l’Artsakh. De l’avis du Président russe Wladimir Poutine, tout ce processus s’appuyait sur des prétextes d’intérêts partisans étroits des bolchéviks au détriment des intérêts géopolitiques de la Russie, donnant jour de cette manière à une politique criminelle d’importance concernant les peuples russe, arménien et autres peuples autochtones de Russie;
- La signature du Premier Ministre d’Arménie Nicol Pashinyan a été obtenue sous la contrainte (s’il s’avère qu’il ait signé en personne);
- Dans cette Déclaration, il n’y a pas mot des crimes de guerre de masse commis par l’Azerbaïdjan et la Turquie, des nettoyages ethniques, des déportations ni du Génocide des arméniens sur le territoire de l’Artsakh et en Azerbaïdjan également;
- On n’y mentionne pas les mercenaires – terroristes internationaux enrôlés par Erdogan et Alye;
- On n’y mentionne pas la déportation de plus de 500.000 réfugiés arméniens d’Azerbaïdjan (Bakou, Soumgaït, Kirovabad, Minguétchaour, des districts de Chaoumian, Chamkhor et autres) et ce depuis 1988, dont une partie a trouvé refuge en Artsakh et dans les territoires arméniens libérés autour de l’Artsakh;
- Cette Déclaration contribue à un chaos encore plus grand, certainement prévu par des forces extérieures, qui dans un avenir proche touchera la Russie et l’Europe;
- Cette Déclaration est en contradiction avec l’esprit et la réalité du conflit du Karabagh; elle représente l’apothéose d’une politique qui falsifie les raisons du conflit;
- Les arméniens du monde entier ne se résigneront jamais à cette injustice et cet arbitraire et le mouvement de libération nationale du peuple arménien bénéficiera d’ un nouvel et puissant élan de la part du monde entier.
Les membres de la communauté internationale d’expertise juridique des anthropocyscientistes, des spécialistes de l’étude des génocides et des arménologues de Russie, d’Europe et d’Arménie
10.11.2020