Aujourd’hui, nous commémorons le 100e anniversaire du Génocide arménien à Agulis. Il y a un siècle, du 24 au 25 décembre 1919, la paisible population arménienne a été massacrée et cette ancienne résidence arménienne du Nakhitchevan a été transformé en ruine.
Il convient de mentionner qu’en réponse à ces massacres, le Gouvernement de la Première République d’Arménie a appelé la communauté internationale, et en particulier les pays de l’Entente, à empêcher la violence sur son territoire et à garantir la sécurité des Arméniens dans la région.
Malheureusement, les crimes commis contre les Arméniens à Nakhichevan ne sont pas restés dans l’histoire du 20e siècle, mais ont reçu une nouvelle manifestation de nos jours lorsque les autorités azerbaïdjanaises, après le nettoyage ethnique de la population arménienne de Nakhichevan, ont procédé également à la destruction coordonnée et massive du patrimoine culturel arménien. En conséquence, des milliers de monuments chrétiens, y compris des églises, des monastères et des pierres de croix (khachkars) à Jugha, à Agulis et ailleurs, ont été totalement détruits. L’anéantissement des milliers de pierres de croix de Jugha (khachkars), chefs-d’œuvre de l’art chrétien médiéval, par les militaires de l’armée azerbaïdjanaise, qui est documenté par l’enregistrement audio et vidéo, restera dans les pages de l’histoire du monde comme une manifestation inégalée des atrocités culturelles.
Aujourd’hui, des centaines d’années après ces événements tragiques, l’Arménie est plus que déterminée à protéger et à garantir le droit à l’existence et au développement pacifique du peuple arménien dans sa patrie historique, y compris en Artsakh.